Pour notre Pop-up Studio d’Artistes, nous avons eu le plaisir d’accueillir Luis Marques, un artiste d’origine portugaise basé à Genève. Son travail explore une passion profonde pour le dessin, enrichie par son expérience en architecture. Fasciné par la morphologie vertigineuse des Alpes, Marques s’est intéressé à la représentation graphique de ces paysages montagneux. Son besoin de créer des territoires personnels donne naissance à des lignes qui représentent des lieux imaginaires – des paysages privés et subconscients où l’on peut trouver le repos.
Dans sa série de dessins, intitulée The Silver Planets, Marques s’est lancé le défi de créer une ligne continue de graphiques, presque comme une méditation. Chaque ligne, façonnée par une pensée précédente, influence la suivante. Cette pratique devient un rituel de gestion du plein et du vide, contrôlant le rythme et la concentration de chaque geste.
Marques explore également les limites de la sculpture avec du papier collé en couches, équilibrant des éléments abstraits et figuratifs pour créer des topographies imaginaires où la présence humaine s’estompe progressivement. Un certain nombre de ces maquettes imaginées sont également présentées dans cette exposition.
Né en 1984, diplômé en architecture de l'Université de Porto (Portugal), Luis est basé à Genève (Suisse) depuis 2011 où il travaille dans le secteur public, pour le Département du territoire.
Il a commencé à développer son travail artistique en se basant sur son amour de longue date pour le dessin. En utilisant des techniques mixtes (graphite, encre, aquarelle, entre autres), il propose un certain type de topographies imaginaires (la plupart habitées) qui pourraient être considérées comme des lieux subconscients, internes et personnels, avec des règles inspirées de la nature.
Au début, on pourrait se perdre dans les textures et certains motifs hypnotiques, mais en y regardant de plus près, on est fasciné par le changement de perspective où les environnements naturels (bien que simulés) émergent avec une pointe de familiarité qui vient avec des traces de paysage reconnaissables.
Certains de ces paysages ont tendance à évoluer vers quelque chose de plus léger comme du tissu plissé, créant des atmosphères pleines de mouvement et de délicatesse même si elles sont créées avec des supports bruts tels que des marqueurs de différentes épaisseurs.
Il explore également les limites de la sculpture avec ses assemblages de papier découpé, évaluant les notions d’échelle, de rythme et de relief ainsi que les idées de solitude, d’isolement ou d’impact humain sur les reliefs.